<<On pourrait dire que, dans un certain sens, le dix-neuvième siècle s’est efforcé vers tout ce que Gœthe avait tenté personnellement d’atteindre, une universalité qui comprend et qui admet tout, une tendance à donner accès à tous, un réalisme hardi, un respect du fait. D’ou vient que le résultat total n’est pas un Gœthe, mais un chaos, une aspiration nihilistique, une confusion où l’on ne sait où donner de la tête, un instinct d’épuisement qui, continuellement, dans la pratique, pousse à un retour au dix-huitième siècle ? (par exemple, le sentiment romantique, l’altruisme et l’hypersentimentalité, le féminisme dans le goût, le socialisme dans la politique)>>
Extrait du Crépuscule des idoles de Nietzsche
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